Prévoir la réactivité du patient aux inhibiteurs de PARP

Les patientes souffrant du cancer de l’ovaire avec des mutations au niveau des gènes BRCA peuvent être traitées avec des médicaments connus sous le nom d’inhibiteurs de PARP. Malheureusement ce ne sont pas toutes les patientes qui répondent à ce traitement. Des chercheurs du RRCancer, notamment les Dres A-M Mes-Masson, D. Provencher et P. Tonin ont comparé différentes cellules cancéreuses de l’ovaire afin d’étudier les variances dans les cellules qui ont répondu versus celles qui n’ont pas répondu au traitement. BRCA et PARP sont déjà connus pour être associés aux mécanismes de réparation des dommages à l’ADN. Réparer l’ADN dans une cellule est un processus complexe qui implique de nombreuses composantes et voies différentes. Après avoir étudié les lignées cellulaires, les chercheurs ont découvert que celles présentant des anomalies dans plus d’une voie de réparation de l’ADN étaient les plus sensibles aux inhibiteurs de PARP. À l’avenir, les patientes atteintes de cancer pourront se faire offrir un test de dépistage génétique en mesure d’indiquer l’efficacité de leur réponse à ce type de traitement.