L’infrastructure derrière les Biobanques au Québec:

 La recherche sur le cancer vise une meilleure compréhension des causes associées à son apparition, son développement et à sa dissémination. Elle s’intéresse également à l’identification de marqueurs favorisant un diagnostic précoce ou permettant de mieux définir le pronostic de la personne atteinte. Ces marqueurs peuvent également permettre l’identification de certains types de tumeurs répondant de façon plus efficace à une thérapie ciblée. D’autres recherches se concentrent sur la découverte de nouveaux traitements ou de nouvelles combinaisons de ceux-ci tout en étudiant leurs mécanismes d’action sur les cellules cancéreuses et les moyens utilisés par ces dernières pour y résister.

Le besoin primordial d’accéder à du matériel biologique de bonne qualité afin d’effectuer ces recherches est à l’origine de la mise en place du RRCancer. Depuis plus de 20 ans maintenant, le RRCancer fourni aux chercheurs des outils leur permettant d’adhérer aux meilleures pratiques de mise en banque tout en les guidant dans chacune des étapes de ce processus. À l’ère de la médecine de précision où de grandes initiatives visent à la mise en commun d’échantillons, une harmonisation des pratiques assure une qualité équivalente des ressources à travers les différents centres.

Les étapes de mises en banque comprennent entre autres :

  • L’enregistrement et la certification ;
  • La formation du personnel (éthique, confidentialité, respect de la vie privée, technique, etc.) via notre partenaire Centre de ressources pour les biobanques (RCTB) ;
  • L’organisation interne (cadres de gestion des banques de données et de matériel biologique constituées à des fins de recherche) ;
  • L’élaboration d’un formulaire d’information et de consentement ;
  • L’établissement de procédures normalisées de fonctionnement pour la collecte, le traitement, la transformation du matériel biologique en produits dérivés ainsi que l’entreposage suivant les exigences du Réseau canadien de banques de tissus (RCTB) ;
  • L’utilisation du logiciel ATiM pour tenir à jour l’inventaire du matériel biologique et ses dérivés ;
  • La collecte et l’entreposage des données cliniques et de recherche dans le logiciel  ATiM et dans le Système d’archivage des données en oncologie (SARDO);
  • Le partage réfléchi et annoté du matériel biologique et des données associées (MRF).